Qu'est ce que la C.B. 

 

INTRODUCTION

 

QU'EST-CE QUE LA C.B. ?

Les adeptes de la Citizen Band utilisent à leur domicile (en fixe) ou en voiture (en mobile) un émetteur-récepteur ainsi qu'une antenne leur permettant de communiquer entre eux librement sur la bande de fréquences des 27 MHz. Ainsi se rencontrent au hasard des ondes des contacts de loisir, mais aussi d'utilité pratique.

POURQUOI LA C.B. ?

Trés utilisée sur la route, elle permet d'éviter les embouteillages, de se faire guider surtout sur les grandes villes, de garder le contact lorsque l'on fait une sortie à plusieurs ainsi que de compter sur un réseau d'assistance (le fameux canal 9) en cas d'accident de plus en plus veillé par des associations ainsi que des personnes indépendantes. Grâce au coût "modéré" et à sa simplicité d'emploi , elle est à la portée de toutes personnes.

D'OU VIENT LA C.B. ?

La CB est née aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale. C'est à cette époque que les radioamateurs américains ont manifestè leur intérêt pour la création d'un trafic radio entre particuliers sur la bande de fréquence des 27 MHz.

Pourquoi le 27 MHz ? Cette fréquence était allouée aux applications industrielles, scientifiques et médicales , donc peu propice à un quelconque trafic radio, car perturbée incessamment par des appareils de forte puissance ayant une résonance sur 27 MHz. Pourtant, ces premiers adeptes d'une forme de radio de loisir, réussirent à convaincre les responsables des télécommunications américaines qui dès 1953, autorisèrent 23 canaux sur 27 MHz et introduisirent peu après une licence donnant naissance à la " fréquence des citoyens ".

Le phénomène prit une certaine ampleur et petit à petit s'exporta vers l'Europe. Cette expansion debuta suitela limitation de vitesse sur les autoroutes des U.S.A. . En effet, cette limitation eut comme conséquence une perte de salaire des chauffeurs routiers dont la rémunération était liée au kilométrage effectué. Pour ces salariés le recours à des appareils C.B. apparut en effet comme la meilleure parade face aux contrôles routiers ainsi qu'un moyen de communication permettant de rompre la solitude des grandes routes et de renforcer la sécurité.

La radio de loisirs s'impose désormais comme fait de société. Répondant parfaitement à des nécessités pratiques mais aussi à des aspirations profondes, et dynamisée par d'incessantes innovations technologiques, nul ne doute que la C.B. a encore tout son avenir devant elle.

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LES EMETTEURS - RECEPTEURS C.B.

GENERALITES

L'émetteur-récepteur est l'élément principal de toute station C.B.Il occasionne la plus grosse dépense lorsque l'on veut s'équiper et pourtant il ne fait pas tout à lui seul (distance maximale entre deux stations). Celle-ci est plus liée à l'antenne utilisée, dont le type et le dégagement de part son emplacement permettent de faire varier ces distances .

Mais avant d'aborder les caractéristiques des émetteurs-récepteurs C.B., voyons un peu l'aspect technique de ces appareils.

Composition : les appareils C.B. sont des émetteurs-récepteurs ;donc comme leur nom l'indique ils sont capables non seulement de recevoir des signaux mais aussi d'en transmettre vers l'extérieur contrairement à un poste de radio qui lui est juste conçu pour en recevoir.

Quelques définitions de base : un émetteur permet de faire parvenir dans l'espace des informations à destination d'un récepteur. Pour transmettre la parole d'un Cibiste, il est nécessaire de créer une onde électrique composée d’alternances très rapides de courant dit " haute fréquence " (H.F.) dont l'énergie sera utilisée pour " transporter " le message de courant " basse fréquence " (B.F.) traduisant la voix. On dira que le signal H.F.(ou onde porteuse) est modulé par le signal B.F. Le nombre des alternances (ou oscillations) " haute fréquence " déterminera la fréquence d'utilisation dont l'unité (une oscillation par seconde) est le Hertz (Hz). Ces alternances de courant produisent, lorsqu'elles atteignent l'antenne, des champs électromagnétiques qui se propagent dans l'espace. La distance qui sépare le sommet de chacun de ces champs électromagnétiques représente la longueur d'onde (exprimée en mètres). Les appareils C.B. étant accordés sur la bande de fréquence des 27 MHz, la longueur d'onde correspondante est donnée par la formule suivante :

Vitesse de la lumière en mètres/sec divisé par fréquence utilisée en Hertz

soit :

300.000.000/27.000.000=11.11111111111111m

On dira donc que la C.B. occupe la bande des 11 mètres.

L'émission : la fonction d'un émetteur est de délivrer un signal H.F. modulé par un signal B.F. Il se compose d'un oscillateur capable de produire des alternances de courant H.F., d'un amplificateur H.F., d'un modulateur qui mélangera le courant B.F. (également amplifié) au courant H.F. afin d'appliquer à l'antenne un signal modulé. L'antenne transmettra donc une onde porteuse modulée. La proportion d'énergie créée par l'oscillateur et effectivement délivrée à l'antenne est le pourcentage de modulation, généralement proche de 100%.

La réception : la réception consiste à capter, amplifier et démoduler le signal H.F. afin d'en extraire le signal B.F. qui sera à son tour amplifié pour être appliqué au haut-parleur. La réception peut être caractérisée en fonction de plusieurs éléments : la sensibilité, la sélectivité et la stabilité.

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CARACTERISTIQUES DES EMETTEURS-RECEPTEURS C.B.

Les émetteurs-récepteurs C.B. se caractérisent par leur puissance d'émission, les types de modulation et le nombre de canaux dont ils disposent, ainsi que les instruments de réglage dont ils sont équipés.

La puissance d'émission, c'est-à-dire la puissance H.F. (exprimée en Watts) que l'émetteur applique à l'antenne est l'élément caractéristique le plus souvent cité à propos des émetteurs C.B.

En France, la réglementation autorise une puissance de 4 Watt en modulation de fréquence (F.M.) ainsi qu'en modulation d'amplitude (A.M.).

Attention, ces puissances autorisés en émission ne sont pas toutes les même en Europe.


Trois types de modulation sont employés :

la modulation de fréquence (F.M.);
la modulation d'amplitude (A.M.);
la modulation en bande latérale unique (B.L.U.).

En fonction du type de modulation utilisée, la portée ainsi que la qualité d'émission et de réception pourront varier.

A.M. : c'est la modulation la plus facile à réaliser techniquement et donc la moins onéreuse. L'utilisation de l'A.M. permet d'obtenir un signal fidèle : la voix du correspondant est très peu déformée. En ce qui concerne la portée, si des liaisons à grande distance peuvent être établies en A.M., elles restent toutefois exceptionnelles et nécessitent des conditions de propagation des ondes extrêmement favorables. En C.B., la vocation concerne donc principalement les contacts " locaux " (2 à 30 kilomètres). L'inconvénient de la modulation d'amplitude est d'abord l'importance de la largeur de bande nécessaire pour une bonne réception. De plus, elle est susceptible de brouiller assez facilement les téléviseurs.

B.L.U. (bande latérale unique): il s'agit d'une modulation dérivée de l'A.M. mais beaucoup plus importante. Ce système est beaucoup plus onéreux en raison des composants électroniques supplémentaires qui sont nécessaires. Sans doute moins pratique que A.M., la modulation en B.L.U. dispose cependant de l'avantage de permettre l'établissement de contacts intercontinentaux.

F.M. : elle est avantageuse dans la mesure où elle se révèle assez peu sensible aux parasites et que, dans le cas où plusieurs émetteurs fonctionnent simultanément en F.M., c'est uniquement le signal le plus puissant qui sera détecté et amplifié par le récepteur. La F.M. crée moins de perturbations vis-à-vis des téléviseurs. Enfin, la présence d'un très fort bruit de fond en l'absence de signaux rend assez éprouvante l'écoute permanente (du moins avec le " SQUELCH ", voir plus loin, réglé au minimum).

Nombre de canaux : 40 canaux agréé.

Les instruments de réglage que l'on retrouve sur la plupart des poste :

Power : commutateur marche - arrêt/ potentiomètre de volume sonore.
Channel Selector : sélecteur de canaux.
Squelch : silencieux à seuil réglable (potentiomètre permettant de déterminer le niveau en dessous duquel les signaux ne seront pas reçus).
Afficheur : affichage numérique lumineux du canal utilisé.
S-meter/RF power-meter : indicateur combiné du niveau du Signal en réception (S-mètre, gradué de 1 à 9) et du niveau de puissance transmise en émission (Radio Frequency Power ou RF power meter, gradué généralement en Watts, de 0 à 5 par exemple).
PA : interrupteur permettant de placer l'appareil en position de " Public Adress " (PA) qui rend possible, moyennant l’adjonction d’un haut-parleur extérieur, l'utilisation de l’émetteur en tant qu’amplificateur des signaux issus du microphone vers le diffuseur extérieur (l’appareil n’émet alors plus en C.B.).
TX/RX : indicateur lumineux pour l'émission (TX = rouge) ou la réception (RX = vert).
NB/ANL : antiparasite.(Noise Blanker ou " blanchisseur " de bruit / Automatic Noise Limiter ou limiteur de bruit automatique)
Band : Sélecteur de la bande de fréquence utilisé ( pour les poste version export :Band A: 25.615 à 25.055Mhz ; Band B: 26.065 à 26.505Mhz ; Band C: 26.515 à 26.955Mhz ; Band D: 26.965 à 27.405Mhz ; Band E: 27.415 à 27.855Mhz ; Band F : 27.865 à 28.305Mhz )
Mode : sélecteur de modulation (A.M. , F.M. ou B.L.U.).
Mic gain : réglage du gain du microphone (renforce ou atténue la modulation mais ne change pas la puissance d'émission). A régler en fonction de la manière habituelle de parler plus ou moins près du microphone, plus ou moins fort, ...).
RF gain : atténuateur de la sensibilité du récepteur.
Roger Beep : signal sonore délivré automatiquement à la fin de l'émission, lorsque l'on relâche la pédale du micro et signalant au correspondant que c'est à lui de parler.

Les accessoires : le cibiste peut compléter sa C.B. en lui adjoignant des accessoires.

En premier lieu, c'est le placement d'un haut-parleur supplémentaire, si le véhicule est trop bruyant.

De même, certains s'équipent d'un préamplificateur de réception, d'un tos/wattmètre ,voir d'un ampli linéaire mais son emploi est interdit.

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LES ANTENNES C.B.

GENERALITES

Elément indispensable à la transmission des signaux radioélectriques, l'antenne conditionne très largement les performances d'une station C.B.. En effet l'efficacité de toute C.B., même la plus sophistiquée, est directement tributaire du modèle, de la dimension et de l'emplacement de l'antenne utilisée.

On s'accorde, de ce fait, à reconnaître que les performances d'une station C.B. sont plus liées aux possibilités de diffusion du signal (donc des caractéristiques et de l'emplacement de l'antenne). Pour toutes ces raisons, le choix d'une antenne doit donc être mûrement réfléchi, car lui seul permet d'obtenir de bons résultats.

FONCTION DE L’ANTENNE.

En émission, l'antenne permet de transmettre dans l'espace le signal H.F. modulé par le signal B.F. traduisant la parole.

Elle se présente généralement comme un conducteur (fouet) connecté au circuit oscillant de la C.B., fixé à une masse métallique (plan de masse)au travers d’une fixation électriquement isolante et parcouru alternativement par des charges électriques.

La taille d'une antenne n'est jamais déterminée au hasard. Elle dépend, en effet, de la longueur d'onde sur laquelle elle est accordée.

En théorie, la hauteur est égale à l'onde correspondante ou à un sous-multiple de celle-ci. Ainsi, les antennes mobiles peuvent être des " quart-d'onde ", des " demi-onde ", des " 5/8 d'onde ". La réduction sensible de la taille des antennes à un sous-multiple de la longueur d'onde, déterminée par la fréquence, permet de minimiser l'encombrement de façon très appréciable.

Cependant, le matériel mobile exige des dimensions encore plus faibles. Ceci résulte des impératifs de circulation qui rendent pour le moins peu pratique, l'emploi d’antennes de grandes dimensions comme les antennes " quart d’onde " qui avoisinent les 2,50 mètres. Une antenne mobile (" quart d'onde " ou " 5/8 d'onde ") doit en effet être courte afin de faciliter la fixation et écarter au maximum les risques d'accrochage et de choc (tunnel, pont, arbres, ... ).

On a donc imaginé de réaliser des antennes raccourcies en longueur, en enroulant une partie du conducteur rayonnant sur lui-même en forme de bobine ou de self. Une antenne mobile sera donc généralement composée (en partant de sa base, fixée au plan de masse) d'une self, d’un brin rayonnant (fouet) qui comportera, à son sommet, un embout ou brin réglable permettant de faire varier la longueur totale de l’antenne lors du réglage, de manière à l’adapter le plus exactement possible aux fréquences sur lesquelles on l’utilisera.

Différentes solutions sont possibles pour fixer une antenne mobile sur un véhicule. La plus courante consiste à l'implanter directement sur la carrosserie, ou à utiliser une antenne amovible à embase magnétique.

En émission comme en réception, une antenne C.B. mobile devra être omnidirectionnelle et devra obligatoirement demeurer parfaitement perpendiculaire par rapport à l'axe du sol afin d'obtenir un rendement maximal dans toutes les directions.

Suivant la position de l'antenne l'efficacité du plan de masse varie

Pour obtenir d'une antenne son rendement optimal en émission, il est indispensable que la totalité de l'énergie H.F. soit rayonnée dans l’air. En réception, le rendement optimal est obtenu, pour une antenne de longueur donnée, par un dégagement maximal de l’antenne qui lui permettra de capter un signal maximal.

On fera en sorte qu'en émission, l’énergie soit intégralement évacuée dans l'espace et occasionne le moins de pertes possibles dans le câble coaxial et dans l’antenne. Pour ce faire, il faudra adapter la longueur de l’antenne de telle manière que longueur d’antenne et longueur d’onde se correspondent. On dit alors que l’antenne est " accordée " et qu’elle " résonne " sur telle fréquence. Dans le cas d'une antenne mobile " raccourcie " et munie d'une self, cette adaptation n'est pas automatique et impose qu'un réglage soit effectué en faisant coulisser le brin d’ajustage situé au dessus de la self.

La qualité du réglage de l’antenne se mesure par le " taux d’ondes stationnaires " (T.O.S.). Une antenne se comporte en effet vis à vis de l’onde H.F. en provenance de l’émetteur, comme une sorte de mur percé d’un trou (le trou est situé à l’extrémité de l’antenne) par lequel on essayerait de jeter le contenu d’un seau d’eau. Si l’antenne est accordée, l’onde est transmise vers l’espace intégralement (si l’on atteint le trou l’eau traverse le mur et s’évacue totalement vers l’extérieur). Si l’antenne est mal réglée, une partie plus ou moins importante de l’onde revient, par réflexion, vers l’émetteur.

Le T.O.S. devra donc s'approcher le plus possible de la valeur équivalent à l'absence totale de phénomène de réflexion. Si la valeur du T.O.S est de 3 par exemple, le pourcentage de pertes lors de l'émission sera de 25% par rapport à l'énergie délivrée; il y aura donc 75% d’énergie transmise et 25% d’énergie renvoyée vers l’émetteur, autrement dit, un émetteur de 4 Watt se comportera comme un émetteur de 3 Watt. Si la valeur du T.O.S. est alors ramenée par exemple à 1,5 en ajustant la longueur de l’antenne, la perte ne représentera plus que 4 %. L’émetteur rayonnera donc une puissance de 4 - 0,16 = 3,84 Watt pour une puissance nominale de 4 Watt, ce qui est déjà nettement mieux.

On recherchera donc à réduire au maximum le T.O.S. en jouant sur la longueur de l’antenne (en l’allongeant ou en la raccourcissant selon le cas).

En effectuant ce réglage, on s’apercevra que le T.O.S. passe par une valeur minimale, mais n’atteint pas nécessairement la valeur minimale de " 1 ". On ne s’inquiétera pas outre mesure tant que le T.O.S. minimal réalisable se situe entre 1 et 1,5. Cela résulte de la non adaptation parfaite des éléments " émetteur, câble, antenne, connecteurs, ... ". Par contre, si l’on ne parvient pas à descendre en dessous d’une valeur de 2 ou 3, on recherchera activement le problème (généralement de connexion : soudure mal faite ou défaillante, fil cassé, mauvais contact électrique, ou encore connecteur mal serré ou pas raccordé, ... ) et on l’éliminera au plus tôt sous peine de détériorer l’émetteur.

ATTENTION !

Un T.O.S. trop élevé (supérieur à 3) réduit non seulement les performances d'émission mais conduit également à une mauvaise réception (puisque cela signifie souvent qu’il y a un problème de connexion entre émetteur-récepteur et antenne).

Un T.O.S. élevé risque aussi et surtout d'endommager le transistor de sortie en refoulant vers lui l'énergie H.F. non rayonnée et en provoquant un échauffement dangereux. Il faut donc éviter à tout prix toute utilisation en émission d'un appareil C.B. équipé d'une antenne non réglée et, à plus forte raison, toute utilisation en émission d'un appareil non connecté à une antenne.

REALISATION DU REGLAGE D’UNE ANTENNE

Ce réglage s'effectue à l'aide d'un T.O.S-mètre. Les plus pratique d'utilisation sont à aiguille croisée c'est à dire les graduation de gauche indiquent la puissance émise, les graduations de droite, la puissance réfléchie et l'on peut lire à l'intersection des deux aiguilles le Taux d'Ondes Stationnaire. Le T.O.S.-mètre se place entre la sortie de l’émetteur et l’antenne. Il comporte deux prises " PL " femelles dont l’une se nomme " ANT " et reçoit le connecteur du câble d’antenne et l’autre se nomme " TRANS " pour " Transceiver " (ou émetteur) et reçoit un câble coaxial intermédiaire équipé de deux fiches " PL " mâles venant de la sortie antenne de l’émetteur C.B. En fonction de la hauteur du brin réglable, et des indications correspondantes lues sur le T.O.S.-mètre il s'agit maintenant d'obtenir une adaptation optimale des impédances pour l'ensemble des fréquences.

La marche à suivre est la suivante :

Vérifier que toutes les connexions précédemment décrites entre émetteur, T.O.S.-mètre et antenne sont fermement établies.

Appuyer sur la pédale du micro et lire le taux d'ondes stationnaires sur le cadran à l'intersection des deux aiguilles. L'opération de mesure devra se faire d’abord sur le canal le plus élevé (40), puis sur le canal médian (20)et enfin sur le canal le plus bas (1).

 

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